dimanche 29 septembre 2013

[Séance Dvd] - Day of the dead

Alors qu'une petite ville du Colorado est envahie par les zombies, un petit groupe de survivants tente de rester en vie...




Note de la rédaction : 1/10


Les zombies, parfois c'est cool, parfois c'est génial, mais il y a aussi des fois où ils auraient mieux fait de rester morts et enterrés parce que ça aurait pu nous éviter des étrons galactiques tels que ce Day of the dead.
Day of the dead est donc un remake du culte Le jour des morts-vivants de Georges Romero qui, soyons honnêtes, a du chopper une puissante crise d'urticaire en voyant cet immondice.
Le postulat de départ est très simple : nous sommes dans une petite ville au beau milieu des Etas-Unis et là, d'un seul coup, sans crier gare : des morts-vivants !
Mais pas n'importe quels morts-vivants non, des morts-vivants frénétiques sous extasie.

Je ne vous fais pas l'affront de vous dévoiler tous les tenants et aboutissants de l'intrigue vu que les scénaristes eux-même semblent n'en avoir totalement rien a faire.
Imbroglio sans queue ni tête où les militaires, pour une raison totalement inconnue, viennent mettre en quarantaine une ville où une épidémie provoquée par (attention, originalité !!) des scientifiques un peu fous cherchant à créer une arme chimique (je vous avait dis que c'était super original) qui s'est finalement retournée contre eux.

Ce film est typiquement un cas d'école. Il est excellent, de ce point de vue là, car il offre à son spectateur un leçon de tout ce qu'il ne faut pas faire dans un film d'horreur et plus globalement, dans un film tout court.
Tout d'abord, parlons de la mise en scène. Je vous jure que si mes rétines pouvaient porter plainte, elles le feraient. C'est pire que mauvais, c'est pire que tout. 
Les plans sont crades, les scènes d'actions bourrés de ralentis qui ne parviennent pas à cacher la pauvreté de la mis en scène, et le reste est filmé comme un téléfilm allemand pour retraités.
Je ne comprend pas comment on peut vouloir faire un remake d'un film d'un des réalisateurs les plus influents dans ce domaine mais n'avoir aucune idées, aucune volonté cinématographique et aucun talent derrière la caméra.

Ne parlons pas des acteurs qui sont tous, vous vous en doutez, très convaincants et d'excellents comédiens. Non je rigole, ce sont des chèvres.
Et les zombies dans tout ça ? Imaginez des zombies qui sprintent, sous extasie, et accélérés au montage.
C'est ridicule, c'est moche et ça ruine totalement le concept de base. 
On est d'accord que pour qu'un film de zombies soit efficace il faut que quelques critères soient réunis.

Déjà il nous faut une ambiance glauque, limite claustrophobe. Il faut arriver à recréer cette ambiance d'étouffement sociétal.
Ensuite les morts-vivants, qu'ils courent ou pas, là n'est pas le problème, doivent faire peur. Si on a jamais peur des créatures qui sont aux trousses de nos protagonistes, à quoi bon ?
Les morts-vivants sont censés représentés la peur suprême, la peur de la mort, ce sentiment de nihilisme total, les morts avancent sans état d'âme et submergent tout.
Ici, on a juste une bande de cinglés sur-caféinés qui courent partout. On s'attendrait presque à ce qu'ils nous fassent des cabrioles et quelques numéros de cirque.

Day of the dead est clairement le pur produit marketing du cinéma d'horreur. On prend un film culte, on le fait refaire, on rajoute des ados pré-pubères et de la musique rock et c'est parti.
A vrai dire, si c'était pour faire un film d'action-gore, ce n'était pas la peine de faire intervenir des zombies.
Je n'ai rien contre les films débiles qui n'ont pas de réels propos si ce n'est celui de faire le con, j'ai par exemple adoré le Pirhanna 3D d'Alexandre Aja, mais là on dépasse les limites.
C'est moche, c'est mal joué, c'est réalisé par un tâcheron qui film avec son derrière. Ce n'est ni drôle, ni gore, ni débile.
C'est juste un énième vomitif industriel qu'on ferait mieux d'enfermer dans l'arche perdue, à moins que cela soit déjà ce qu'elle contenait auquel cas je comprend pourquoi Indiana Jones recommandait de fermer les yeux et de ne les ouvrir sous aucun prétexte.



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